L’allergie n’est plus un frein à la l’adoption d’un chaton.

 

De plus en plus de personnes sont sujettes aux allergies et le chat en est le facteur prépondérant dans les allergies aux animaux. Rien de plus frustrant que de ne pouvoir approcher un chaton aussi attendrissant soit-il sans risquer une réaction disproportionnée de notre organisme.

Je suis confronté à ce problème depuis toujours et je l’ai résolu sans utiliser d’histaminiques à l’action discutable ni même par un cycle de désensibilisation de plusieurs années. Pourtant je vis avec mes chats sans craindre de réaction allergique. Pas le moindre miracle ou de guérison car je suis toujours allergique, mais mes chats ne propagent qu’un taux suffisamment faible d’allergène pour ne pas me provoquer de réaction.

Des solutions existent avec nos chats Sibériens hyppoallergéniques que nous avons sélectionnés spécifiquement pour ne pas développer de réactions allergiques à ceux qui y sont sujets et ceux pour qui cela est un risque à venir.

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Les chats et les allergies

Vous savez que l’organisation mondiale de la santé (OMS) a classé l’allergie comme la 4e maladie chronique mondiale et que les allergies respiratoires sont au premier rang des maladies chroniques de l’enfant ?

Même en n’étant pas allergique, on risque pour 50% d’entre nous de développer une allergie d’ici 2050 (OMS). Car on ne nait pas allergique, mais on le devient. Il faut arrêter de penser que cela est réservé à l’enfant et à l’adolescent. Les allergies surviennent à tout âge, même passé l’âge de la retraite. Malheureusement de plus en plus de personnes seront allergiques et de façon exponentielle car les parents transmettent leurs gènes à leurs enfants qui risquent encore davantage de développer une allergie.
On estime aujourd’hui (2015) que 25 à 30% de la population est concernée par une maladie allergique avec un facteur d’augmentation de 2 à 3 durant ces 20 dernières années dans les pays développés. Ce chiffre est certainement sous-estimé car beaucoup de personnes ne se font pas diagnostiquer. Vous avez tous entendu dire autour de vous : « Ce n’est rien, c’est une allergie » ou « … ça doit être une allergie, ce n’est pas grave… » suivi par un éternuement ! On commence avec un ça pique, ça brûle, ça gratte, ça éternue, ça mouche, ça démange qui sont autant de qualificatifs qui font qu’on est allergique à quelque chose et c’est un terrain propice à développer un jour ou l’autre de nouvelles allergies.

Comment devient-on allergique et au bout de combien de temps ? D’où viennent les allergies ?

Le problème est qu’il est impossible de savoir si l’on sera allergique et si oui à quoi. On peut uniquement se baser sur des probabilités. On ne peut pas définir de date ni sur quoi l’allergie va se fixer, mais on sait que cela a des chances d’arriver.
Nous sommes confrontés à une causalité Irrémédiable qui prend sa source dans de nombreux éléments environnementaux tels que :
– La pollution atmosphérique qui induit principalement des particules fines dues au diesel et au dioxyde d’azote et qui pénètrent profondément dans les poumons.
– La diminution des agents infectieux et un environnement de plus en plus aseptisé, provoquent une recherche de nouvelles cibles du système immunitaire vers des éléments normalement inoffensifs.
– Nos habitations où nous passons de plus en plus de temps et qui regorgent de molécules irritantes (meubles, nettoyants, moisissures, acariens, animaux, tabac, …)
– L’alimentation industrielle avec l’ajout des additifs a fait doubler en 5 ans les allergies alimentaires.

Mais pourquoi le chat est systématiquement cité dans les allergies liées aux animaux ?

Ce contexte pluri-environnemental développe le facteur risque au point que le chat est responsable à 80% des allergies aux animaux domestiques et les chiffres ne font qu’augmenter.
Je vais vous apprendre quelque-chose d’incroyable car l’allergène du chat n’est pas très performant. Il n’a rien à voir avec celui des canidés qui est beaucoup plus doué pour cela. Les chiens comme les caniches, yorkshires et les Cockers Spaniels ont des taux de réussite bien plus élevés. Imaginez-vous passer une belle journée ensoleillée à pique-niquer dans une verdoyante prairie au bord d’une rivière. Si vous êtes allergique aux pollens c’est la catastrophe : éternuement, nez qui coule, les yeux qui brûlent, démangeaisons et toute autre réaction que votre corps manifestera. Une seule journée et c’est la catastrophe. Pourtant en passant une journée chez vous avec votre chat, vous aurez inhalé l’équivalent d’une année de pollen ( [1]). C’est une quantité énorme alors que vous aurez une réaction allergique équivalente à celle d’une journée dans votre prairie, (mais avec une quantité 300 fois moins importante.)
Alors pourquoi sommes-nous malades avec nos chats ? Bien que l’allergène ne soit pas très efficace, il n’en est pas moins présent en permanence dans notre habitat et en très grande quantité. Même un an après que l’animal ne soit plus au domicile, son allergène principal le Fel-D1 (Felix domesticus 1), qui est extrêmement petit et très volatil, est toujours présent chez vous. Il se retrouve absolument partout chez vous aussi bien que dans les lieux publics. Lorsque vous allez au cinéma il regarde le film assis sur vos genoux car les spectateurs précédents transportaient l’allergène sur leurs vêtements et l’ont déposé sur les sièges. D’ailleurs, c’est l’endroit où on le trouve le plus avec l’air ambiant. Donc vous l’aurez compris, il est présent absolument partout.

Quel est cet allergène du chat ?

Soyons bien clair, lorsque l’on parle de l’allergène du chat c’est un abus de langage. Le chat ne possède pas 1 allergène mais 4 sont connus à l’heure actuelle cependant c’est bien le 1er allergène (Fel-D1) qui pose problème car c’est à celui-ci que les gens sont allergiques pour 80%. Les autres allergènes ne sont pas aussi importants même si le Fel-D4 peut provoquer des réactions croisées avec d’autres races d’animaux. « Environ 25 % de la population française serait concernée par l’allergie aux chats de manière plus ou moins grave » ( [2] Dr Élodie Goffart).

On trouve cet allergène absolument partout sur le chat puisqu’il est présent dans la salive (glandes salivaires), la peau (glandes sébacées) les larmes (glande lacrymale) et les excréments (KAISER et al., 2003).

Inutile de s’imaginer prendre un chat sans poil ou à poils courts pour échapper au Fel-D1. Le fait qu’un chat soit moins poilu n’est en rien un gage d’une moindre réaction allergique. C’est une croyance urbaine dont il faut arrêter de se nourrir ! Ce qui compte, c’est de connaitre le taux de Fel-D1 que l’animal sécrète. Un chat à poils longs peut très bien convenir si son taux de Fel-D1 est bas, alors qu’un autre à poils courts ne conviendra pas si son taux est élevé. La longueur du poil n’a strictement aucun rapport avec les allergies mais uniquement avec le volume du sac aspirateur.

Vous comprenez donc que vous n’êtes pas allergique aux poils de chat mais à des allergènes spécifiques qui sont présents dans l’environnement du chat et qui sont sécrétés essentiellement par sa salive et sa peau.

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Les races Hypoallergéniques

Comment connait-on le niveau d’allergène principal FEL-d1 du chat ?

Il existe 2 types de tests pour déterminer le taux d’allergène FEL-d1 des chats. Le premier consiste à prélever des poils du chat et à mesurer le taux de protéine qu’il contient. Sa précision a toujours été controversée car un simple lavage du chat fait quasiment disparaitre l’allergène. De plus, il en ressort que les résultats ne sont pas stables pour un même échantillon. Ce test est utilisé encore couramment mais ne donne que des informations très vagues et non probantes.

Depuis 2010 un nouveau test permet de connaitre le taux d’allergène FEL-d1 directement dans la salive du chat donc juste en sortie des glandes salivaires. Ce test a été mis au point par une équipe américaine [4], il apparait stable et viable à 90% sur les chats à partir de 3 mois. Cette équipe a par ailleurs établi une correspondance entre le taux d’allergène des chats et les réactions allergènes des humains. Son inconvénient réside dans son prix très élevés mais c’est pourtant bien celui-ci que nous utilisons avec succès dans notre programme de certification hypoallergénique.

Existe-il des races de chat Hypoallergéniques ?

A cause d’une vieille croyance sur les chats à poils courts qui seraient moins allergisants, nombreuses sont les races de chat présentées comme hypoallergéniques. Le plus dangereux c’est que cette légende est véhiculée souvent par les vétérinaires et le monde médical associant toujours la longueur du poil du chat à la quantité d’allergène dû au léchage. Mais heureusement cette tendance due a un manque de transmission d’information et avec les connaissances dans le domaine qui s’étoffent fond diminuer cette mauvaise interprétation.
Cette rumeur conduit souvent le Cornish Rex et le sphinx dans ce mythe, mais le phénomène commence même à toucher un nombre de races grandissant à tel point que dans quelques années on se demandera si le chat a déjà provoqué de l’allergie.
La société Américaine Siberian Research Inc a fait énormément d’études sur l’allergène FEL-d1 pour les comparer aux différentes races de chat. Il en ressort que le Sibérien est la seule race dont seulement 50% de l’espèce présente un niveau d’allergène inférieur à la moyenne.

Pourquoi le Sibérien est-il hypoallergénique ?

Etant originaire d’une zone au climat froid du Nord Est de la Russie, la Sibérie a été le lieu de vie endémique de cette race. Elle a été ainsi protégée des croisements avec d’autres races. On retrouve sa trace il y a environ 1000 ans [3], mais des écrits datant de 1884 commencent à le référencer. Le développement du chat Sibérien a une histoire très récente avec l’ouverture des frontières de l’Est de l’Europe vers les années 1980.

L’homme, en exploitant les animaux, modifie l’osmose naturelle qui a mis des centaines d’années à se construire entre les chats et leur environnement. La reproduction sélective fait évoluer les races dans des critères qualitatifs esthétiques répondant à des phénomènes de mode. La vitesse d’évolution est tellement importante par rapport à ce qui existait auparavant, que l’on perd de vue l’essence même des critères de santé à l’origine de l’existence de ces animaux. Il est commun de retrouver dans certaines races de chat des tares génétiques dont il devient extrêmement difficile de se défaire du fait de la difficulté de trouver des animaux sains.

Exploitées, elles ont été négligées par quelques éleveurs non scrupuleux qui ont disséminé des chats mal sélectionnés et ont transmis des tares génétiques à toute la race. Le Maincoon pour ne citer que lui est l’exemple le plus connu avec ses problèmes de HCM, PKD, PF-Def, SMA.

Le chat Sibérien étant récemment exploité, on arrive à sauvegarder la race relativement saine. Car certains éleveurs dont nous faisons parti, estiment qu’il est primordial de conserver le capital génétique extraordinaire de ce chat. Nous estimons que la cupidité du passé ne sera prolifique à personne sur le long terme, mais malheureusement les dégâts ont déjà avancés et c’est pour cela aussi que l’on ne retrouve que 50% des chats Sibériens qui sont hypoallergéniques à des degrés divers.

Nos chats reproducteurs ont été sélectionnés avec soin afin de s’assurer que vos compagnons soient en pleine santé au cours de leur vie et qu’ils ne vous apportent pas d’allergie. C’est un travail long mais indispensable pour vous garantir l’excellence.

Est-ce que tous les Sibériens sont hypoallergéniques ?

Maintenant que vous avez conscience que le Sibérien est la seule race de chat réellement hypoallergénique (« Existe-il des races de chat Hypoallergénique ? »), il faut pouvoir identifier les chats ne provoquant pas d’allergie.

Avec 50% de Sibériens présentant moins d’allergène au FEL-d1, tous ne pourront pas être placés dans tous les foyers allergiques. Si vous êtes très allergique avec des symptômes d’asthme, il vous faudra certainement un chat avec un taux d’allergène très voir extrêmement bas et qui sera tout aussi rare. Par contre, si vous n’avez que de faibles réactions, un chat avec un taux faible sera suffisant et plus facile à trouver.

Puis-je adopter un chat si je suis allergique ?

Avant toute chose, si vous pensez avoir une allergie au chat, il est indispensable de vous faire diagnostiquer par un allergologue afin de confirmer ou infirmer vos soupçons. Après un questionnaire allergique sur vous et vos antécédents familiaux, il réalisera un des tests cutané (prick-test). Ce dépistage laisse juste une sensation à peine perceptible au moment de piquer la peau. Grace à ce test, vous saurez si vous développez une allergie au chat et vous connaitrez votre niveau de réaction. Ces éléments vous permettront de déterminer le taux d’allergène du chat que votre organisme pourra supporter. Il sera également préférable de réaliser un test directement chez nous avec les chatons de la portée que nous envisageons pour vous. Ce test pourra également être réalisé si vous ne souhaitez pas effectuer ce diagnostic médical. Nous avons un protocole spécifiquement mis en place pour cela (voir « Notre protocole de test »). Nous vous recommandons, afin de vous fournir l’animal ayant le taux d’allergène correspondant le mieux à votre risque, d’adopter un chaton qui aura été diagnostiqué et ainsi certifié hypoallergénique par un laboratoire indépendant. En combinant le bon taux d’allergène du chat avec des règles de vie simple, vous pourrez vivre avec votre animal de longues années de quiétude.

Pourquoi adopter un chat hypoallergénique si je ne suis pas allergique ?

Comme je vous l’expliquais précédemment dans « Comment devient-on allergique et au bout de combien de temps ? D’où viennent les allergies ? », on apprend qu’une personne sur deux développera une allergie d’ici 2050. Vous comprenez donc que vous serez certainement confronté à une allergie à un moment de votre vie et que cela n’est pas dépendant de notre volonté mais que cela est dû à des éléments multi environnementaux et génétiques.
Suivant les antécédents d’allergie dans votre famille, on pourra déterminer le facteur de risque auquel vous êtes confronté.
Même si vous êtes le principal intéressé en tant que futur propriétaire d’un magnifique chaton, vous ne serez pas le seul à profiter de son contact. Imaginez que vos enfants soient allergiques à votre chat et que vous soyez obligé de vous en séparer, ça serait un préjudice psychologique inquantifiable qui laissera une cicatrice ouverte.
Avec un chat sibérien hypoallergénique, vous vous prémunissez du risque de réaction allergique pour vous, vos futurs enfants et tout votre entourage. C’est une garantie de bien-être durable et constructible pour un futur meilleur.
Si vous voulez vivre de longues années de bonheur avec votre chat, il faut limiter au maximum le risque de réaction allergique au chat.